Des tableaux vivants mettent en scène, dans la prose de François Beaune et dans le dessin de Fabrice Turrier, harmonieusement mariés, les personnages de la « ZUP des Hauts » à Chambéry-le-haut.
D’abord leur implantation dans les champs et les friches. Puis, leur vie se déploie, des liens se nouent un métissage tranquille se construit, et voilà installée une société bien vivante, avec ses petits commerces, ses associations sportives et musicales où s’épanouissent les enfants.
Mais c’était avant que tout change en 1995, quand Chirac dénonce la fracture sociale. Cette fracture se matérialise : la mixité, les services publics et les commerces de proximité disparaissent….comme les bancs publics, symboles de convivialité.
Gentiment didactique, tendrement nostalgique.
Hélène Flament