Un roman, deux points de vue :
« Une révolution inachevée, évoquée comme un fantôme lors d’un cauchemar éveillé, a laissé Tunis dans le désordre et le désarroi.
Les hommes et les femmes y entretiennent des rapports violents. Cela grouille ; la hideur est poussée à l’extrême dans certaines scènes saisies dans les rues ou sur les quais du port. Mais un surréalisme parfois drôle se fraie soudain une place comme lors de la submersion de la ville par une vague de chats. On découvre aussi une société nourrie de multiculturalisme avec lequel le tunisien garde ses distances en donnant par exemple cette définition du rap : « …(il est) chanté par des gens à la fois ignares comme des chèvres et destructeurs comme des terroristes .» ….Et du chaos surgit la création artistique… ? »
« Ghaylène, jeune Tunisien urbaniste et intellectuel, n’en peut plus de sa vie. Face à ses difficultés professionnelles et amoureuses, sous l’emprise de la drogue, il veut mourir. Il part sillonner les rues de Tunis avec cette envie d’en finir mais des événements bizarres se multiplient : apparition massive de chats, mouvements de foule, présence très belliqueuse des policiers, lancers de pétards tonitruants et happenings d’art contemporain des plus étranges. Il s’égare encore davantage d’autant qu’il se sent suivi… Gharbi Aymen brosse des personnages excentriques, un peu nonchalents, mais il évoque surtout une jeunesse désenchantée, amère et en perte de repères. Attendait-elle des conséquences plus heureuses de la révolution de Jasmin ? Un très beau roman. »
Un roman, deux points de vue :
« Une révolution inachevée, évoquée comme un fantôme lors d’un cauchemar éveillé, a laissé Tunis dans le désordre et le désarroi.
Les hommes et les femmes y entretiennent des rapports violents. Cela grouille ; la hideur est poussée à l’extrême dans certaines scènes saisies dans les rues ou sur les quais du port. Mais un surréalisme parfois drôle se fraie soudain une place comme lors de la submersion de la ville par une vague de chats. On découvre aussi une société nourrie de multiculturalisme avec lequel le tunisien garde ses distances en donnant par exemple cette définition du rap : « …(il est) chanté par des gens à la fois ignares comme des chèvres et destructeurs comme des terroristes .» ….Et du chaos surgit la création artistique… ? »
« Ghaylène, jeune Tunisien urbaniste et intellectuel, n’en peut plus de sa vie. Face à ses difficultés professionnelles et amoureuses, sous l’emprise de la drogue, il veut mourir. Il part sillonner les rues de Tunis avec cette envie d’en finir mais des événements bizarres se multiplient : apparition massive de chats, mouvements de foule, présence très belliqueuse des policiers, lancers de pétards tonitruants et happenings d’art contemporain des plus étranges. Il s’égare encore davantage d’autant qu’il se sent suivi… Gharbi Aymen brosse des personnages excentriques, un peu nonchalents, mais il évoque surtout une jeunesse désenchantée, amère et en perte de repères. Attendait-elle des conséquences plus heureuses de la révolution de Jasmin ? Un très beau roman. »
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