Une révolution inachevée, évoquée comme un fantôme lors d’un cauchemar éveillé, a laissé Tunis dans le désordre et le désarroi.
Les hommes et les femmes y entretiennent des rapports violents. Cela grouille ; la hideur est poussée à l’extrême dans certaines scènes saisies dans les rues ou sur les quais du port. Mais un surréalisme parfois drôle se fraie soudain une place comme lors de la submersion de la ville par une vague de chats. On découvre aussi une société nourrie de multiculturalisme avec lequel le tunisien garde ses distances en donnant par exemple cette définition du rap : « …(il est) chanté par des gens à la fois ignares comme des chèvres et destructeurs comme des terroristes .»
….Et du chaos surgit la création artistique… ?